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La conférence européenne s’est tenue avec succès la semaine dernière. Plus de 500 participants de toute l’Europe mais aussi des Amériques et d’Asie se sont retrouvés autour du thème du logement et des migrations.
Mardi était la journée réservée aux visites. La pluie était de la partie mais n’a pas entravé l’enthousiasme. Les Halles, La Défense, Batignolles, Boucicaut, le Front de Seine. Nos visiteurs étaient ravis. C’était aussi le jour des réunions des “Products Council’s” européens (Office and mixed use, Urban regeneration, Sustainability, Retail, Hotel and resort). Certains sont dans leur genèse, d’autres plus établis. Le Product Council Sustainability,par exemple, a monté un programme d’une journée sur le financement des mesures de développement durable, le label Well et sur la mesure des performances énergétiques.
Le soir se tenait le “Leadership Dinner” à la Bourse dans une ambiance conviviale et sympathique. Daan Roosegaarde, artiste, ingénieur et architecte nous a présenté ses dernières innovations, notamment sa tour purificatrice d’air dont toutes les villes sont aujourd’hui friandes.
Mercredi, jour de la plénière, était dense. Impossible de tout transcrire ici.Quelques traits seulement.
3 experts en géopolitique, démographie, et macro économie nous ont fait part de leur conviction que l’avenir serait remuant et passionnant, à l’image d’un jeu d’auto-tamponneuse où l’on est à la fois secoué et protégé. Ou encore, en style twitter:
#ULIEurope2017 si a) on éduque les femmes et b) on évite la guerre alors c) nous allons apprécier les auto-tamponneuses d) pour toujours.
Le Brexit était bien sûr à l’honneur ainsi que Trump avec des positions tranchées telle que celle de Robin Nibblet : “L’élection de Trump met le Brexit dans le contexte”.
A propos de migration et logement, anticipant la publication d’un travail de recherche de ULI à venir en juin, il a été montré que les mouvements de migrations étaient un enjeu important, moins par son importance numérique, que par leurrépartition avec des effets parfois négatifs à petite échelle, mais positifs à grande échelle.
Trois maires (Paris, Londres, Stockholm) sont venus partager avec nous leurs méthodes de travail et leur enjeux. Ils ont, par exemple, insisté sur la nécessité pour les grandes villes de fédérer leurs efforts indépendamment des Etatsmais aussi de tisser de nouveaux partenariats avec le secteur privé.
Pour la partie finance, Nathalie Palladitcheff, François Trausch et Sophie van Oosterom ont évoqué leur gestion par ces temps de taux négatifs et de possible retour à des taux “normaux”.
Sophie Hackford, en clôture nous a prédit un futur fondé sur l’intelligence artificielle citant Kevin Kelly : “Les humains excellent à gaspiller leur temps, expérimenter, jouer, créer et explorer. Rien de tout çà ne trouve grâce à l’aune de la productivité. C’est pourquoi la science et l’art ont tant de mal à trouver des budgets. Mais ils sont aussi la fondation pour la croissance à long terme. Pourtant nos notions de travail, métier et d’économie n’incluent pas assez de temps pour expérimenter, jouer, créer et explorer.” L’intelligence artificielle nous permettra peut-être de trouver ce temps. Une belle conclusion.
This post was written by ULI France Chair Emmanuel de Lanversin.